Jacques
Tatischeff nait dans la banlieue Ouest de Paris le 9 Octobre 1908. Après avoir
préparé l’Ecole des Arts et Métiers afin de reprendre le métier familial
d’encadreur, il choisit en définitive de se lancer dans une carrière de mime,
au grand mécontentement de son père. Il crée alors plusieurs numéros
d’imitation tels que le boxeur ou le cavalier, qui lui ont valu un grand succès
et la possibilité de se produire sur des scènes de music hall sous son nom
d’artiste : Jacques Tati. Il apparaît alors dans des courts métrages
réalisés par d’autres tout d’abord, puis finalement par lui.
Son premier long métrage : Jour de fête, est réalisé en 1947. Son relatif succès lui permet de mettre en scène, avec encore peu de moyens, Les Vacances de M. Hulot. Ce second long métrage, sorti en 1953 est l’un des plus importants car c’est dans ce film que son célèbre personnage, Monsieur Hulot, fait son apparition. Ce film connaît alors un triomphe international, notamment aux Etats-Unis. Le long métrage suivant, Mon Oncle 1958, est réalisé dans de bien meilleures conditions. Ce film sera tourné en deux versions, française et anglaise, et recevra plusieurs prix : un prix spécial à Cannes la même année de sa réalisation et un Oscar du meilleur film étranger à Hollywood en 1959. Playtime, film très attendu, sort en 1967 mais est loin de rencontrer le succès attendu. Tati subira très longtemps les conséquences financières de ce film. Il faudra attendre l’initiative du réalisateur néerlandais Bert Haanstra pour lui permettre de tourner Trafic en 1971, où il se doit de remettre en vedette le personnage de Hulot, et la télévision suédoise pour lui proposer Parade en 1973.
Son premier long métrage : Jour de fête, est réalisé en 1947. Son relatif succès lui permet de mettre en scène, avec encore peu de moyens, Les Vacances de M. Hulot. Ce second long métrage, sorti en 1953 est l’un des plus importants car c’est dans ce film que son célèbre personnage, Monsieur Hulot, fait son apparition. Ce film connaît alors un triomphe international, notamment aux Etats-Unis. Le long métrage suivant, Mon Oncle 1958, est réalisé dans de bien meilleures conditions. Ce film sera tourné en deux versions, française et anglaise, et recevra plusieurs prix : un prix spécial à Cannes la même année de sa réalisation et un Oscar du meilleur film étranger à Hollywood en 1959. Playtime, film très attendu, sort en 1967 mais est loin de rencontrer le succès attendu. Tati subira très longtemps les conséquences financières de ce film. Il faudra attendre l’initiative du réalisateur néerlandais Bert Haanstra pour lui permettre de tourner Trafic en 1971, où il se doit de remettre en vedette le personnage de Hulot, et la télévision suédoise pour lui proposer Parade en 1973.
Jacques Tati meurt
le 4 Novembre 1982 alors que le projet d’un nouveau scénario, déjà bien avancé,
était en cours. Jusqu’à la fin de sa vie, Tati aura toujours été fidèle à son
style et aura refusé de nombreuses offres de production, un Tati italien par
exemple, afin de défendre malgré son succès, sa liberté artistique.
Il a été avec Chaplin, l’un des auteurs les plus complets du cinéma : à la fois acteur, scénariste, réalisateur et parfois producteur. Aujourd’hui encore, Tati réussi à rassembler des générations, se côtoyant pourtant peu, et à provoquer chez ce public hétérogène le même rire et le même attendrissement. Osant décevoir et se comportant en artiste, Tati a su construire son propre univers : un monde rempli de gags et d’absurdités peint de façon critique mais toujours avec une réalisation très raffinée.
Dans l’ensemble de son œuvre, Jacques Tati, a souvent été critique de la société dans laquelle il vivait. En passant de la nostalgie d’une époque révolue dissimulée derrière le rire, à la caricature d’une société absurde et ridicule, Tati est un véritable témoin de l’évolution de la société française d'après guerre.
Il a été avec Chaplin, l’un des auteurs les plus complets du cinéma : à la fois acteur, scénariste, réalisateur et parfois producteur. Aujourd’hui encore, Tati réussi à rassembler des générations, se côtoyant pourtant peu, et à provoquer chez ce public hétérogène le même rire et le même attendrissement. Osant décevoir et se comportant en artiste, Tati a su construire son propre univers : un monde rempli de gags et d’absurdités peint de façon critique mais toujours avec une réalisation très raffinée.
Dans l’ensemble de son œuvre, Jacques Tati, a souvent été critique de la société dans laquelle il vivait. En passant de la nostalgie d’une époque révolue dissimulée derrière le rire, à la caricature d’une société absurde et ridicule, Tati est un véritable témoin de l’évolution de la société française d'après guerre.
Grâce à son personnage de Monsieur Hulot, personnage totalement lunaire et
pur, le cinéaste montre son incompréhension et son regret vis-à-vis d’une société continuellement changeante, oubliant petit à petit les
valeurs auxquelles elle était rattachée et que Tati, lui, n’a jamais oublié :
la simplicité et la sincérité.
Un bel hommage est alors rendu par le réalisateur à travers son film Jour de Fêtes dans lequel il présente un petit bourg du centre de la France en pleine effervescence de ses préparatifs de la fête du village annuelle. Les enfants se réjouissent de l'arrivée des forains qui montent leurs manèges et leur fanfare sur la place. Un cinéma ambulant est installé. Il est alors l'occasion pour les villageois de découvrir un documentaire sur les performances des postiers américains. Impressionné, François le facteur du village interprété par Tati, décide de se lancer dans une grande tournée à l'américaine.
Le réalisateur a alors intentionnellement choisi de construire son décor dans un cadre rural où la générosité et l'humilité règnent. Dans ses films suivants, les décors comme les personnages, subiront visiblement les transformations de la modernité .
Même si le contexte ou le décor choisi n'est pas moderne, Jacques Tati insère toujours une part de modernité dans ses films. Jour de Fêtes n'échappe pas à la règle, à travers une modernité tout droit arrivée des États Unis.
Un bel hommage est alors rendu par le réalisateur à travers son film Jour de Fêtes dans lequel il présente un petit bourg du centre de la France en pleine effervescence de ses préparatifs de la fête du village annuelle. Les enfants se réjouissent de l'arrivée des forains qui montent leurs manèges et leur fanfare sur la place. Un cinéma ambulant est installé. Il est alors l'occasion pour les villageois de découvrir un documentaire sur les performances des postiers américains. Impressionné, François le facteur du village interprété par Tati, décide de se lancer dans une grande tournée à l'américaine.
Le réalisateur a alors intentionnellement choisi de construire son décor dans un cadre rural où la générosité et l'humilité règnent. Dans ses films suivants, les décors comme les personnages, subiront visiblement les transformations de la modernité .
Même si le contexte ou le décor choisi n'est pas moderne, Jacques Tati insère toujours une part de modernité dans ses films. Jour de Fêtes n'échappe pas à la règle, à travers une modernité tout droit arrivée des États Unis.
Ainsi Jacques Tati est un réalisateur résolument moderne que ce soit dans sa technique cinématographique que dans ses sujets traités. Nous pouvons alors
nous demander quelle vision Jacques Tati a t il décidé de donner à la modernité dans son œuvre?